Après un long voyage qui a débuté le 3 Août 1492, Christophe Colomb et l’équipage de ses trois caravelles aperçurent les côtes nord-ouest d’Haïti. Ils y débarquèrent le lendemain. Christophe Colomb débarque en Haïti, au Môle Saint-Nicolas. Ce fut le point de départ d’une des catastrophes les plus désastreuses de l’humanité. Après avoir atteint cette destination au nom de l’Europe et l’Espagne, il va s’installer un mode d’exploitation inhumaine avec extermination des peuples autochtones, l’établissement de la colonisation et de l’esclavage et la traite négrière. Ce fut le début de l’horreur pour les peuples de l’Amérique et des Antilles. Et dire qu’en Haïti on a longtemps célébré ce jour comme une prouesse utile à Haïti et aux autres peuples « découverts » par les « bons européens » !

5 décembre 1794 : Rigaud attaque les Anglais de Port-au-Prince. -Encouragé par la victoire de ses troupes à Léogane deux plus tôt, Rigaud attaqua les Anglais réfugiés à Port-au-Prince avec une force de deux milles hommes. Il essuya une cuisante défaite et dut battre en retraite. Le 26 décembre, il attaqua et annihila presque la garnison anglaise de Tiburon.

5 décembre 1883: Jérémie capitule, et les forces de Salomon rentrent dans la ville. Le même jour, les rebelles de Jacmel négocient les termes de leur capitulation, Les chefs seront permis de partir pour l’exil, et les autres seront pardonnés.

5 décembre 1902 : Naissance du poète haïtien Carl Brouard.– Carl Brouard est né à Port-au-Prince. Il était issu d’une famille de la bourgeoisie commerçante d’Haïti. Il a treize ans quand le pays passe sous l’occupation américaine. Il en est meurtri. Devenu alcoolique et menant une vie de bohème, Carl Brouard s’intéresse au vaudou. Ce qui est vécu avec beaucoup d’effroi par ses proches. En 1927, il publie son recueil unique, “Ecrit sur du ruban rose”. Il participe la même année, aux côtés des écrivains Jacques Roumain, Emile Roumer et Philippe Thoby-Marcellin, à la création de “La Revue Indigène”. En 1930, il rejoint le groupe “Les Griots” de Louis Diaquoi, Lorimer Denis et François Duvalier.

Il écrit : “Nous remîmes en honneur l’assotor (tambour géant, sacré) et l’açon (calebasse sacrée, entourée d’un filet de perles de couleur et de peau de serpent que l’on secoue avec une clochette, symbole de l’entrée en cérémonie). Nos regards nostalgiques se dirigèrent vers l’Afrique douloureuse et maternelle. Les splendeurs abolies des civilisations soudanaises firent saigner nos cœurs. Virilement et puérilement aussi, peut-être, nous jurâmes de faire de notre patrie le miracle nègre, comme la vieille Hellade fut le miracle blanc.” Carl Brouard est retrouvé mort, dans la rue, en novembre 1965. Le Président François Duvalier lui fit des funérailles officielles.